À partir du 1er mai 2025, le taux de la contribution d’assurance chômage à la charge des employeurs passera de 4,05 % à 4,00 % du salaire brut, dans la limite de 4 plafonds mensuels de Sécurité sociale (soit 15 700 €). Cette cotisation concerne tous les salariés titulaires d’un contrat de travail et relevant d’un lien de subordination avec l’employeur.
Modulation bonus-malus : des taux ajustés pour les grandes entreprises
Le dispositif de modulation du taux d’assurance chômage (bonus-malus) s’applique toujours aux entreprises de 11 salariés et plus, dont le taux de séparation moyen dépasse le seuil sectoriel. L’objectif reste de limiter le recours aux contrats courts en incitant à l’embauche en CDI.
À compter du 1er mai 2025, les taux de ce dispositif évolueront :
- Bonus : 2,95 % (contre 3 % auparavant)
- Malus : 5,00 % (contre 5,05 % auparavant)
Le taux applicable à chaque entreprise dépendra toujours du rapport entre son taux de séparation (nombre de fins de contrat suivies d’une inscription à France Travail) et le taux médian de son secteur d’activité. Plus une entreprise recourt aux contrats courts, plus elle risque de voir son taux augmenter.
En synthèse
- Taux de base de la contribution chômage : 4,00 % à partir du 1er mai 2025
- Taux modulé (bonus-malus) : entre 2,95 % et 5,00 % selon la situation de l’entreprise
- Objectif : encourager l’emploi durable et limiter la précarité
À noter : Les modalités de déclaration des nouveaux taux sont précisées dans la DSN et les notifications sont transmises par l’Urssaf et la CCMSA.
Pour anticiper l’impact de ces évolutions sur votre entreprise, pensez à consulter les outils de simulation disponibles et à vérifier votre taux de séparation.
Source : URSSAF, Service-Public.fr, Net-Entreprises